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Facebook teste sa propre application de chat vidéo

Appelé Bonfire, ce chat vidéo imite les fonctionnalités de l’application populaire Houseparty.

Facebook travaille sur le clonage des fonctionnalités de Snapchat depuis maintenant quelque temps, mais ce n’est pas le seul élément que le géant des réseaux sociaux cherche à dupliquer. En effet, Facebook a récemment dévoilé une application de discussion vidéo appelée Bonfire.

Houseparty est incroyablement populaire chez les adolescents, et Facebook a cherché à savoir pourquoi. Plus tôt cette année, Facebook a publié un sondage adressé aux adolescents afin de savoir pourquoi ils apprécient l’utilisation d’applications de chat vidéo de groupe telles que Houseparty et Fam.

À l’époque, Facebook a refusé de donner la raison pour laquelle ils s’intéressaient à cette information, mais maintenant,cela semble clair.

Ce n’est pas la première fois que Facebook essaie de cloner une application de la société Life on Air. La populaire fonctionnalité Facebook Live a contribué au déclin de l’application précédente de Life on Air, Meerkat. Houseparty a été développé après que le fondateur Ben Rubin ait noté que, peu importe la plate-forme, la plupart des utilisateurs ne diffusent que rarement des vidéos en direct. Alors que Houseparty est également concentré sur la vidéo en direct, cette application permet d’informer les adolescents lorsque leurs amis sont connectés et utilisent l’application, leur permettant d’entrer facilement et de sortir de ces chats vidéo en ligne.

Facebook cible de plus en plus les jeunes utilisateurs. Seul le temps indiquera si Bonfire attirera plus de jeunes utilisateurs sur le réseau social.

 

Publicité sur les réseaux sociaux : des chiffres et des craques

Plusieurs révélations montrent que Snapchat, Facebook ou Twitter utiliseraient leurs chiffres afin de gonfler l’audience de leurs campagnes publicitaires. Une perte de confiance pour les annonceurs ?

Il flotte comme un parfum étrange au-dessus de la Silicon Valley. Depuis quelques temps, les réseaux sociaux affinent leur stratégie digitale pour attirer davantage d’annonceurs sur leurs plateformes. Le mois dernier, Snapchat lançait de nouveaux outils de mesure à destination de leurs clients pour qu’ils puissent analyser l’efficacité de leurs campagnes vidéo sur Snapchat. Baptisé Moat, le dispositif leur permet de savoir si leurs contenus sont visionnés par des humains et non des robots ou si l’utilisateur active le son quand il regarde une publicité. L’entreprise d’Evan Spiegel a donc accéléré l’ensemble de son processus de mesure d’audience et ce dans un but bien précis : Snapchat cherche à doper ses revenus avant son entrée en bourse (IPO).

Valorisée entre 20 et 25 milliards de dollars, l’entreprise américaine est prête à tout pour réussir son IPO. Quitte à tricher. C’est en tout cas l’avis d’un ancien employé de Snapchat qui dans la foulée des nouvelles informations dévoilées par son ancienne boîte, révèle qu’elle gonfle les chiffres de ses utilisateurs. Motif ? Obtenir une valeur majorée lors de son IPO. Le jeune employé également passé par Facebook se serait fait licencier de Snap pour avoir refusé de participer à ce qu’il appelle « des activités illicites ». Des pratiques qui, volontairement ou pas, commencent à se répandre dans le secteur du digital aux États-Unis. Peu avant Noël dernier, c’est Twitter qui annonçait un bug dans le calcul de ses données publicitaires sur la vidéo : sur Android, l’application aura gonflé les chiffres de 35%. Plus tôt dans l’année, Facebook confiait également que ses résultats avaient fait l’objet d’inexactitudes. Une curieuse réaction en chaîne qui appelle une question : peut-on encore faire confiance aux réseaux sociaux lorsqu’ils calculent eux-mêmes leurs données ?

Facebook : seul contre tous ?

Facebook a fait l’objet de toutes sortes d’accusations aux lendemains des élections américaines. Fausses informations, consensualisme, mauvaises analyses statistiques… si certaines sont fondées, il est difficile d’accuser le réseau de tous les maux de la société.

Les élections américaines ont provoqué le désarroi d’un grand nombre d’Américains, choqués de la victoire de Donald Trump aux élections du 8 novembre dernier. Dès le lendemain, ces derniers ont donc cherché les coupables de ce résultat que personne n’avait vu venir. Sur le banc des accusés ? Les médias, les instituts de sondage mais aussi Facebook. Effectivement, le réseau social aurait indirectement favorisé l’élection du magnat de l’immobilier en laissant circuler de fausses informations sur la plateforme. Le Pape qui appelle à voter pour Donald Trump ou Wikileaks qui confirme qu’Hillary Clinton a bien vendu des armes à Daech sont des informations aussi fausses que largement partagées sur le réseau social pendant les semaines qui ont précédé l’élection présidentielle américaine. De la même manière, le réseau social est aussi critiqué à cause de « ses bulles de filtres ». Via son algorithme, Facebook créerait des bulles au sein desquelles les utilisateurs verraient systématiquement le même type d’informations.

Ils sont nombreux à qualifier ce raisonnement de « simpliste ». Comme Mark Zuckerberg le dit lui-même, ce serait accordé trop d’importance au réseau social en termes d’expression et de formation des idées. Alors que la polémique dégonfle, le patron de Facebook a aussitôt fait l’objet de nouvelles accusations. Premièrement, son média aurait « tué » deux millions de personnes à cause d’un bug du « service de commémoration ». En d’autres termes, des messages de condoléances adressées à certains comptes se seraient retrouvés sur d’autres profils dont les utilisateurs étaient bien vivants…Deuxièmement, Facebook se serait à nouveau trompé dans le calcul de ses audiences publicitaires, en surestimant de plus de 50% le nombre de visiteurs uniques et en sous-estimant le nombre d’utilisateurs qui consultent des vidéos. Si certains accablent le réseau social qui n’est pas à sa première erreur de chiffres, d’autres minimisent sa responsabilité en affirmant que le vrai problème se trouve ailleurs : nous ne devrions pas laisser Facebook mesurer ses propres performances ni en faire le seul acteur qui contrôlerait tout un écosystème.

Vidéos : Facebook part en live

Les fonctionnalités qui permettent de diffuser des vidéos en live fleurissent sur Facebook et il se pourrait qu’on les retrouve très vite sur Instagram. Jusqu’à en faire un modèle de référence ?

C’est inédit. Pour la première fois, une guerre a été diffusée en direct sur Facebook. Un groupe média kurde a couvert l’intervention des forces irakiennes et kurdes dans l’opération militaire qui vise à reprendre la ville de Mossoul à l’État islamique. Avec Facebook Live, les Internautes ont désormais la possibilité de commenter les manœuvres dans les commentaires, d’arrêter ou de reprendre le direct… C’est une première pour le réseau social qui témoigne de la grande importance qu’il a conféré à ces vidéos live qui rassemblent de plus en plus d’Internautes et qui place Facebook un peu plus au centre de la diffusion d’une information complètement réinventée.

L’entreprise de Mark Zuckerberg a fait un pari : que tout le monde se mette au live. Pour ce faire, elle a produit une campagne de communication à grande échelle aux Etats-Unis et au Royaume-Uni afin d’expliquer et de sensibiliser ses utilisateurs à Facebook Live. Certains, qui se filment déjà en train de faire du sport ou de savourer un weekend à l’océan, pourront également profiter de la mise à jour de ce nouveau programme. Depuis quelques semaines, il est en effet possible d’annoncer le commencement du direct et de le planifier. Ainsi, les utilisateurs ou les médias pourront effectuer un vrai travail de promotion sur leur audience en donnant des rendez-vous. Autre symbole de l’importance de ces vidéos en direct : Instagram serait en train de tester une toute nouvelle fonctionnalité qui permettrait à certains de ses utilisateurs de diffuser des live. Sur l’application, ces vidéos disposeront de la même portée que les Stories et seront reconnaissables au bandeau rouge que l’on retrouve également sur Facebook. Quoi qu’il en soit, le live s’impose de plus en plus comme un mode de diffusion référence sur les réseaux sociaux.

Facebook Messenger fait un nouveau pas vers la relation-client

En annonçant une nouvelle mise à jour de Messenger qui permet un système de paiement intégré, Facebook offre aux marques un nouvel outil pour interagir directement avec leurs clients.

C’est une nouvelle qui risque de grandement simplifier la relation entre Facebook et les publicitaires. Le 12 septembre dernier. Mark Zuckerberg a annoncé une mise à jour de la messagerie instantanée Messenger. Nouveauté ? Prévoir d’autoriser le paiement direct sur l’application via des chatbots (robots conversationnels). Autrement dit, le consommateur pourra effectuer des achats directement sur Messenger sans être redirigé vers un site tiers. Cette annonce s’inscrit dans une logique assumée par Facebook qui, au moins depuis début 2015, cherche à faire de la messagerie instantanée un véritable canal de relation client. Messenger offrait déjà la possibilité aux marques de créer des applications et des bots dédiés à la relation client. Aujourd’hui, on peut compter plus de 34 000 robots conversationnels sur la plateforme. Le système de paiement intégré quant à lui était déjà la marque de fabrique de WeChat, l’équivalent chinois de Messenger, depuis plusieurs années.

Facebook Messenger est donc en passe de devenir l’écosystème le plus actif de Facebook avec ses plus d’un milliard d’utilisateurs. L’enjeu est aussi  important pour les marques qui peuvent désormais diffuser leurs offres, discuter directement avec leurs clients et leur permettre d’avoir une expérience de paiement intégré. C’est, selon beaucoup, un grand pas en avant dans la jeune histoire du commerce conversationnel. Reste aux annonceurs de se montrer créatifs pour investir de la meilleure manière possible ce nouveau mécanisme.

Facebook messenger : 1 milliard d’utilisateurs

Depuis 2014, la messagerie instantanée du réseau social a gagné 500 millions d’utilisateurs. Un chiffre qui semble tout à fait normal lorsque l’on se souvient qu’en 2014, Mark Zuckerberg avait décidé d’imposer cette plateforme à tous les utilisateurs de Facebook.

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Début 2016, le réseau social annonçait 800 millions d’utilisateurs sur sa messagerie instantanée. Facebook Messenger aura donc attendu six mois pour atteindre le milliard à la mi-juillet.
Mais Facebook Messenger ne compte pas s’arrêter là et continue à diversifier son activité.

Il faut notamment surveiller de près le bot (ou robot conversationnel), véritable outil de relation client qui va se propager très rapidement.

Facebook reactions : le like fait de la résistance

Evolution majeure de la plateforme, la possibilité pour les utilisateurs d’exprimer un spectre de sentiments plus large ne semble pas encore être devenue un usage bien établi, tout du moins à destination des contenus publiés par les marques.

Les résultats d’une étude menée sur un panel de 20 pages gérées par KRDS montre que le « like » continue de représenter 93% des réactions exprimées par les utilisateurs. Le taux de « like » est resté stable (variation de +4% avant/après la mise en place des FB reactions), autrement dit aucun effet de substitution des « like » par les nouvelles réactions n’est pour le moment observable.

A ce jour, parmi les nouvelles réactions proposées, le « love » est celle ayant été le plus exploitée (73% de l’ensemble des nouvelles réactions relevées). Côté réactions négatives (sad & surtout angry), c’est encore le calme plat (5% du même ensemble), de quoi soulager les inquiétudes des marques…

Il est probable qu’une part importante des utilisateurs n’ait pas encore connaissance de l’existence de cette nouvelle fonctionnalité, et qu’à terme l’équilibre entre les différents sentiments disponibles se déplace au détriment du « like ». Rendez-vous dans quelques mois pour confirmer cette intuition !