Category Archives: Réseaux sociaux

Twitter – les carrousels débarquent !

Pour relancer la machine, Twitter a annoncé récemment un nouveau format publicitaire sur sa plateforme sociale : les carrousels.

Pour les annonceurs, créer des contenus originaux réellement percutants s’avère être un investissement très chronophage. Alors Twitter propose avec ses carrousels de s’appuyer sur la reprise de tweets d’utilisateurs pour générer de l’engagement.

Ci-dessous, un exemple de carrousel pour la campagne de Disney sur le film le « Bon Gros Géant ».

twitter-carrousel-disney

Étant en cours de test, ce format publicitaire reste pour le moment exclusif à un nombre très limité de comptes. Plus qu’à espérer que cela arrive bientôt chez nous !

Twitter : des nouveautés sans conviction

Twitter aurait-il été trop restrictif dès le départ ? Toujours mis à mal sur les marchés boursiers, le réseau social persévère et propose des modifications en vue de simplifier son utilisation.

Si casser la fameuse règle des 140 caractères n’est toujours pas d’actualité au vu de la levée de boucliers en ce début d’année, les moyens pour contourner sont nombreux. Désormais, lors qu’on répondra à un autre utilisateur en faisant précéder un « @ » à son pseudonyme, ce ne sera plus pris en compte dans la limite de caractères.

De même, Twitter compte mettre fin à la convention « .@ » adoptée par ses utilisateurs qui souhaitent rendre public leurs réponses. Mais plus de précisions quant à ce point.

Et enfin, un peu plus discutable, il sera possible de s’auto-tweeter afin de revenir sur une publication antérieure, soit pour toucher plus de monde car la publication n’a pas atteint assez de personnes.

Plus qu’à observer comment les utilisateurs s’approprieront ces « nouveautés » lorsqu’ils seront implémentés dans les mois à venir.

Facebook – Le live arrive sur Desktop

Le live streaming arrive bientôt sur desktop… équipés de Windows 10. En effet, selon VentureBeat, Facebook a commencé à déployer le Live sur son application universelle pour Windows 10.

Pour Microsoft, ce type de nouveauté incitera probablement les utilisateurs de Windows 7 et Windows 8 à migrer vers la nouvelle version (qui ne sera plus gratuite dans quelques semaines). Pour Facebook, cela encouragera les internautes à publier encore plus de Live sur son réseau social, aujourd’hui équipé d’une carte à la façon de Periscope.

D’ailleurs, lors de sa dernière conférence F8, le numéro un des réseaux sociaux a lancé la Live API. Celle-ci permet devrait aussi permettre aux médias d’intégrer le Live Facebook dans leurs infrastructures pour qu’il soit possible de diffuser, par exemple, une chaîne de télévision en direct sur Facebook comme c’est déjà le cas pour YouTube.

Récemment, par exemple, la ligue espagnole de football a annoncé qu’un premier match (de foot féminin) sera diffusé en Live sur le réseau social.

Facebook Live – Une fenêtre sur le monde

Moins de deux mois après le F8, après avoir lancé la possibilité de se filmer en live pour ses amis et abonnés, Facebook continue de faire évoluer sa plateforme de vidéo en direct.

Fini la limite de 90 minutes pour un live ! Facebook Live autorise désormais les flux live en continu et ajoute une fonction de géo-restriction qui permet de conserver un relatif contrôle de l’exclusivité des contenus live, ce qui est très intéressant pour les marques. 

Le tout étant visible sur une carte du monde interactive où tous les lives ayant déjà une petite audience sont consultables en temps réel. Une solution parmi d’autres pour mettre en avant ce live récemment déployé, bien que très fortement inspirée de Periscope…

Instagram analytics arrive !

Si jusqu’alors les statistiques Instagram laissaient à désirer, aujourd’hui le réseau social travaille sur une page analytics beaucoup plus développée.

Une nouveauté qui accompagne le test des comptes “Business” sur la plateforme et qui fait suite à l’apparition de la médiatisation.

Sur son blog, Later (anciennement Latergram, un outil de programmation Instagram en ligne) bénéficiant d’un compte business, dévoile les fonctionnalités qui nous attendent…

Si vous bénéficiez d’un compte test, vous pourrez y accéder grâce à l’icône “graphique” se trouvant en haut de la page profil.

instagram exemple bouton analytics

Parmi les fonctionnalités, on retrouve les informations démographiques sur nos abonnés ainsi que le nombre de nouveaux abonnés hebdomadaires.

On retrouve également  beaucoup de données similaires à Facebook comme notamment les moments de la journées et/ou de la semaine bénéficiant de la meilleure visibilité possible : lorsque les abonnés sont connectés.

Autre fonctionnalité très pratique pour les Community Managers : les top posts classés par portée sur les 7 ou 30 derniers jours.

instagram analytics top posts

Instagram : l’algorithme de la discorde

En annonçant la mise en place d’un nouvel algorithme, Instagram a divisé les acteurs du réseau. Un enjeu autant pour les utilisateurs que pour les annonceurs.

Un changement peut provoquer des raz-de-marée dans le monde du digital. En testant un nouveau design beaucoup plus épuré, Instagram a encore séparé la mer du Web en deux. Certains y voient une noble tentative de mettre un pied dans la modernité, en adoptant une navigation plus simple et en faisant la part belle aux photos. D’autres, une ergonomie ennuyeuse qui trahit ce qui faisait la particularité du réseau. Mais le problème va bien au-delà des opinions hautes en couleurs des utilisateurs.

Instagram est surtout critiqué pour avoir modifié l’ordre d’affichage des contenus. Jadis chronologique, cet ordre sera désormais régi par un algorithme qui privilégie la relation avec ses amis et la pertinence du post. Juste après l’annonce, une pétition a même été lancée par certains utilisateurs et rassemble aujourd’hui près de 340 000 soutiens.

Les signataires évoquent la perte de contrôle de leur fil d’actualité. Comme pour Facebook, cet algorithme permettrait aux personnes influentes de médiatiser un peu mieux leurs posts. Un souci pour les utilisateurs, un enjeu pour les marques. Sur un réseau social dont ils n’ont pas encore bien saisi la portée, les annonceurs devraient redoubler d’efforts pour embrasser les codes de la plateforme. Voire embrasser les utilisateurs tout court. Instagram est un réseau où les comptes populaires ont encore énormément d’influence.

Dans le futur, il ne serait alors pas surprenant de voir les marques lancer des collaborations avec les stars de la plateforme pour améliorer leur taux d’engagement. Et si finalement, les nouveautés d’Instagram mettaient tout le monde d’accord ?

Facebook a besoin de vous

De moins en moins d’utilisateurs partagent leur vie privée sur Facebook. Le réseau social tente d’inverser la tendance.

Et si Facebook était en train de perdre son ADN ? Le réseau social s’inquiète de la baisse des partages de contenus originaux. Ses utilisateurs partageraient de moins en moins de statuts, photos ou vidéos. D’après des statistiques internes, le nombre de contenus personnels aurait baissé de 21% entre le milieu de l’année 2014 et l’année 2015.

En réalité, les Internautes continuent de partager des informations, mais elles ne sont plus personnelles. Aujourd’hui, ces derniers relaient plutôt des nouvelles d’autres sites et privilégient Instagram, Snapchat ou d’autres applications de message pour poster leur vie privée en ligne.

Alors que faire ? Mark Zuckerberg a déjà présenté le problème à ses équipes tant son modèle économique repose sur la publicité qu’il affiche sur ses pages, elle-même indexée sur les informations personnelles que donnent les utilisateurs. Pour inverser la tendance, Facebook a déjà modifié ses algorithmes afin de donner plus d’importance aux contenus originaux et enrichi ses outils pour réaliser et publier des vidéos en live.

L’équipe dédiée spécifiquement au problème appelé « chute du contexte » a également pensé à créer une fonction « On This Day » afin d’inciter ses utilisateurs à redécouvrir les publications qu’ils ont partagées et à s’exprimer une nouvelle fois dessus. Suffisant pour ne pas perdre la face ?

 

Snapchat – Bientôt un algorithme ?

Après Facebook, Twitter et plus récemment Instagram, Snapchat pourrait bien être le prochain réseau social à se munir d’un algorithme.

Selon Digiday, cet algorithme – bien que non confirmé officiellement par Snapchat – serait en cours de développement et remettrait donc en cause le fonctionnement de la plateforme. En effet, aujourd’hui Snapchat  met avant TOUTES les publications par ordre chronologique.
Toujours d’après Digiday, cet algorithme ne toucherait que les comptes de marque. Donc aucun risque de manquer les publications de votre entourage proche.

Pourquoi ?

Les marques sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses à investir la plateforme et Snapchat souhaite donc voir diminuer ces contenus pour ne privilégier que les plus pertinents.

Généralement, les algorithmes sur les réseaux sociaux ont principalement pour objectif : 

  • soit de filtrer un nombre toujours croissant de publications pour ne proposer que le meilleur à sa communauté et ainsi améliorer l’expérience utilisateur.
  • soit de permettre aux marques de bénéficier d’une visibilité plus importante moyennant paiement. Avec 100 millions d’utilisateurs quotidiens, ce serait là une véritable aubaine pour les marques de tenter de bénéficier de cette portée.

A noter : il est probable que cet algorithme ne soit pas déployé avant 2017.

LinkedIn – Un piratage à grande échelle

Vous avez peut-être déjà reçu ce fameux mail LinkedIn vous invitant à modifier votre mot de passe pour des raisons de sécurité. C’est ce qu’ont reçu plus de 100 millions d’utilisateurs suite au piratage du réseau social professionnel datant de 2012.

A l’époque, le réseau annonçait le vol de données (login + mot de passe) de 6,5 millions d’utilisateurs or aujourd’hui, LinkedIn en paye encore le prix.

Cory Scott, l’un des responsables du réseau social déclare sur le blog de Linkedin :

« Hier nous avons été mis au courant que d’autres données avaient été mises en ligne, il s’agirait d’emails et de combinaisons de mots de passe de plus de 100 millions de membres de LinkedIn volés à cette même occasion en 2012. Nous avons immédiatement pris des mesures pour invalider les mots de passe des comptes touchés et nous contacterons ces membres pour qu’ils changent de mot de passe. Rien n’indique qu’il s’agisse d’une nouvelle attaque informatique. »

Pensez à changer votre mot de passe.

Non seulement sur LinkedIn, mais aussi sur vos autres plateformes. Si vous utilisez souvent ce couple email + mot de passe, les personnes détenant désormais vos identifiants LinkedIn pourraient également accéder à vos autres comptes.

Interview de KRDS pour l’Atelier BNP Paribas : Facebook F8 et les bots

Quels sont selon toi, les marques qui auraient le plus intérêt à créer un chatbot ? Pour quoi faire ?

Tout d’abord, il faut bien comprendre qu’un chat est une plateforme optimisé pour un environnement mobile, où il est facile d’obtenir, lire et stocker des contenus. La notion d’historique de conversation sur un chat  est ici capitale car elle est quasiment inexistante sur un site en ligne. Donc toutes les marques qui ont besoin de partager des contenus pereins sur mobile, doivent penser aux possibilités offertes par Messenger (billets de transports, tickets de concerts).

Au delà des marques qui partagent des contenus perennes, cet enjeu est central pour les marques qui créent de la valeur en optimisant leur relation client, et dont les clients ont de fortes attentes en terme de disponibilité et d’efficacité (e-commerce, logistique, banques voir trading).

En effet, le principal objectif des marques qui vont créer des bots va être un gain d’efficacité (et donc de conversion) en simplifiant le parcours utilisateur dans le cadre d’une disponibilité absolu. Cette disponibilité existe déjà en ligne dans de nombreux cas et pour de nombreuses marques (vente en ligne, search, opérations bancaire en ligne …). La réelle innovation avec un bots, réside dans le fait que l’on voit pouvoir mieux et plus rapidement comprendre le besoin utilisateur, et ainsi y répondre instantanément (il est d’ailleurs bien inutile et frustrant de faire croire qu’un bot est en train de taper une réponse, c’est humain trop humain comme dirait Nietzsche).

Ainsi, un chat bot va permettre à l’utilisateur d’accéder de manière hyper personnalisées aux fonctionnalités et contenus qu’il obtenait habituellement sur un site tout en conservant l’historique de l’échange qu’il a eu. Simple et efficace.Les marques devront donc être attentive au fait qu’un bot doit répondre à ces deux objectis et pour celà il ne doit pas être trop humain 😉

Est-ce que KRDS a déjà eu des demandes d’annonceurs sur le sujet de chatbots ?

Oui tout à fait, que ce soit en Europe ou en Asie où nous avons des bureaux. Je crois que les marques comprennent qu’il ne s’agit pas là d’une énième fonctionnalité de l’écosystème Facebook, mais possiblement d’une nouvelle façon d’utiliser Internet, de consommer de l’information, d’effectuer certaines actions. Le temps le dira, et il est évident qu’il y aura une prime aux premiers entrants. L’heure est à l’observation et à l’expérimentation.

Si oui, sans rompre la moindre confidentialité, quel types de marques sont venus avec des projets en ce sens ? Pour quel type de bot ?

Transport aérien, médias, assurance, FMCG. Nous ne pouvons pas en dire plus pour l’instant. Nous avons par ailleurs écrit un article récemment “les 5 Messenger bots les plus intéressants et comment aller plus loin pour les marques

Sur quelles autres innovations annoncées par Facebook au F8 sur lesquelles KRDS va le plus se positionner ?

Notamment la vidéo live et la vidéo à 360. Alors qu’il est de plus en plus compliqué d’être vu sans payer pour une marque sur Facebook, le live et le contenu 360 sont deux façons de se distinguer dans le fil d’actualités des utilisateurs Facebook.

Si on a longtemps dit et sans doute en bonne partie à raison que Facebook était le royaume du paraître, la fonctionnalité live vient réintroduire de la spontanéité dans les échanges. Cela demande un minimum de préparation mais les marques auraient tort de ne pas s’y essayer, les utilisateurs en raffolent! Pour un live que nous avons effectué à Singapour pour un grand magasin où nous avons couvert une expo Games of Thrones, on a constaté une portée organique 6 fois supérieure à la normale, et un taux d’engagement 4 fois supérieur! (voir le live de 2 minutes ici : https://www.facebook.com/IONOrchard/videos/10154091143807188/)

Penses-tu que l’émergence des chatbots sur messenger peut annoncer une fin des applications mobiles pour les marques ?

C’est possible mais il est encore trop tôt pour le dire. Les applications ont des avantages évidents mais aussi de gros inconvénients, notamment en ce sens que les mobinautes arrivent à saturation en termes de nombre d’applis. Il est très difficile de faire connaître, installer et utiliser son app dans la durée. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’ouverture de Messenger aux bots. C’est un nouveau canevas où laisser ses prospects consommer de l’information et effectuer transactions et autres actions avec une fluidité novatrice.

A vrai dire les bots existaient déjà, la nouveauté consiste à leur ouvrir les portes d’une appli utilisée par 900 millions de gens chaque mois. C’est une nouvelle plateforme d’expression à part entière pour les marques comme nous avons connu en 2007 avec l’ouverture de Facebook.com aux applications tierces. Mais il y a des raisons de penser que le potentiel est plus large et durable : ce n’est pas simplement une nouvelle destination, c’est un nouveau moyen de consommer internet, plus proche de la nature humaine, le langage.

Difficile de savoir l’ampleur que pourraient prendre les Messenger Bots, mais les marques auraient tort de ne pas s’y intéresser. On verra sans doute quelques entreprises, jeunes ou plus anciennes, se faire ubériser par un nouveau-venu seulement présent sur Messenger. Un peu comme une génération de licornes se sont lancées en profitant de la nouvelle plateforme qu’était l’iPhone à sa sortie.

Le plaisir d’accéder à de l’information et de valider des actions rapidement vs avoir à attendre un site mobile ou une app charge et s’ouvre est irréstible.

Autre chose, il faut bien réaliser qu’aujourd’hui, initier une conversation avec une marque sur Messenger est un acte plus fort que de suivre sa page, en effet, cela donne le droit à la marque de pouvoir revenir vers l’utilisateur sans limite (pour l’instant). Il faut donc cultiver ce pouvoir avec soin, sans oublier que l’utilisateur peut siffler la fin de la récré à tout moment en bloquant unilatéralement la marque. Je n’irai pas dire que c’est aussi puissant que de créer/télécharger une application, mais presque d’une certaine manière, et à bien moindre effort, que ce soit pour la marque ou pour l’utilisateur. Les marques doivent absolument réfléchir à comment pousser les utilisateurs à les contacter sur Messenger une première fois, sans trop promettre.

Un des grands enjeux de Messenger pour les marques sera d’éduquer les utilisateurs sur où s’arrête l’humain, où commence le bot, car pour encore longtemps il sera facile de faire dérailler un chatbot, comme la malheureuse aventure du bot de Microsoft sur Twitter l’a illustré récemment.

De la même façon, il se peut bien que les Facebook Instant Articles bouleversent totalement notre façon de lire des actus en ligne. Les médias ont intérêt à s’en emparer au plus vite plutôt que de rester dans le déni.

 

Quels jeux serait-il possible de proposer aux marques en chatbots ?

Il faut déjà dire que le potentiel des chatbots ne résident pas tant pour les marques dans la possibilité de proposer des jeux, mais des fonctionnalités “utilitaires” comme accéder à des informations d’achat, effectuer des transactions, poser des questions sur un produit ou service, etc.

Ceci étant dit, de nos jours il faut apprendre à “gamifier” toute expérience, donc pour un média, proposer des quiz sur l’actu semble une idée évidente.

Pour un constructeur automobile, on peut imaginer pouvoir dire au bot ce qu’on veut pour chaque élément de la voiture, couleur de la carosserie, etc. Puis voir le modèle sur mesure généré à la fin au format photo et vidéo avant de pouvoir réserver un test drive. Ou encore pour un fabriquant de chaussure, possibilité de customiser un modèle et l’ajouter à sa wishlist, acte permettant de gagner des points de marque, donnant lieu à un tirage au sort mensuel, etc. C’est sans limite.

Mais il faut faire attention, et rester relativement subtil, car pour l’instant Facebook interdit aux marques d’y faire du marketing et de la publicité à l’état pur. Cela doit prendre la forme d’une aide ludique à la découverte des produits et services de la marque suite à une sollicitation initiale d’un utilisateur.

 

Comment est-ce que KRDS en tant que FMP arrive à suivre la cadence de l’innovation imposée par Facebook?

KRDS compte 140 collaborateurs dans le monde, dont une équipe technique de plus de 50 personnes. Notre force est d’être à la fois une agence créative et Facebook Marketing Partner, la seule en Europe et en Asie dans ce cas,car le programme Facebook compte surtout des éditeurs de logiciel. Nous arrivons ainsi très vite à comprendre les tenants et aboutissants technique d’une nouvelle fonctionnalité Facebook. Cela permet d’avoir un cadre clair au sein duquel ensuite laisser libre cours à notre imagination et notre créativité, pour voir comment les marques pourraient en profiter. Nous ne perdons pas de temps à penser à des idées impossibles. Du fait de la diversité des marchés dans lesquels nous sommes implantés et des marques avec qui nous travaillons, il nous est aisé d’en trouver quelques unes avec qui expérimenter les nouveautés. Nous en tirons très vite des retours d’expérience dont nous faisons profiter nos autres clients. Cela nous permet de pouvoir rapidement identifier et déployer celles qui s’avèrent les plus intéressantes.

 

Quels sont, selon toi, les principaux freins des marques en France à l’adoption des innovations proposées par Facebook ?

Le fait que cela aille très vite par rapport aux cycles de décision des entreprises. Certaines marques préfèrent aussi attendre de voir d’autres se lancer avant de suivre pour minimiser les risques. Mais après quelques études de cas et retours d’expériences de concurrents, l’attentisme laisse place à l’envie d’essayer.

C’est vrai que parfois, on a à peine le temps de tirer les conclusions d’une expérience qu’une nouvelle fonctionnalité devient disponible. Les marques peuvent peiner à s’y retrouver.

Par ailleurs, au-delà des nouveaux formats et produits publicitaires dont l’impact sur le ROI peut être mesuré plus rapidement, beaucoup des innovations de Facebook viennent améliorer les indicateurs du haut du tunnel marketing (notoriété, préférence de marque), leur impact sur les ventes est moins immédiat et plus difficile à mesurer, ce qui rend certaines marques frileuses.