Archives

Les robots dans le e-commerce : ça vous bot ?

Les avancées en matière d’intelligence artificielle pourraient complètement réinventer le e-commerce. Explications d’une nouvelle conversation numérique.

Les progrès de l’intelligence artificielle (IA) permettent de dégager de plus en plus de scénarios. Si elle n’a pas encore changé le monde, elle devrait cependant modifier en profondeur le secteur de l’e-commerce. Certaines propriétés de l’IA ont d’ores et déjà été digérées, autant par les entreprises que par leurs clients. Ainsi, inutile d’indiquer que votre interface sur Netflix vous fournit des recommandations adaptées à vos goûts. Maintenant si l’on vous disait qu’une intelligence artificielle allait directement parler avec vous ? En réalité, ce qu’on appelle les bots ou « robots conversationnels » sont déjà actifs sur vos outils de messagerie. Plus de 33 000 d’entre eux auraient vu le jour depuis avril 2016. Ces robots permettent aux entreprises d’entretenir un lien direct avec leurs clients et d’entamer une conversation sur plusieurs canaux.

Car si vous pouvez déjà discuter avec le « bot Mastercard » ou le « bot Decatlhon » sur votre application Messenger, certaines voix militent pour que la démarche conversationnelle s’applique à d’autres moyens de communication : le SMS, la newsletter et autres points de contacts. D’autres précisent qu’un robot doit être optimisé pour chaque besoin du client. Inutile de créer une armée de bots qui exécuteraient tous la même chose. Ainsi, on pourrait imaginer des assistants personnels quand il s’agit de voyager, un vendeur numérique quand il faut choisir un produit, un analyste privé quand nous avons besoin d’évaluer un gros volume de données  ou un critique de cinéma individuel lorsqu’il est question de sélectionner une série. Certains experts estiment même que dans un futur proche, les bots pourront anticiper les achats des consommateurs et qu’en 2020, 85% des interactions commerciales seront réalisées sans humain.

Fake news, vraie riposte ?

De plus en plus de fausses informations pullulent sur la Toile. Suffisant pour inquiéter les Facebook et Google qui ont décidé de s’allier pour contrer le phénomène.

Le constat est sans appel : seulement un français sur quatre fait confiance à l’information relayée sur Internet. Pire, les trois-quarts d’entre eux ne croient pas aux nouvelles qui circulent sur les réseaux sociaux. Le baromètre annuel La Croix/Kantar confirme une tendance lourde qui a pris de plus en plus de poids tout au long de l’année : les gens sont de plus en plus méfiants vis à vis des médias. L’actualité politique n’est pas étrangère au phénomène. Des évènements considérés comme « improbables » tels que le Brexit, l’élection de Donald Trump ou la nomination de François Fillon ont jeté une lumière crue sur les dérives médiatiques et sondagières. Aujourd’hui, tandis que les populistes reprennent à leur compte ces « manipulations », d’autres internautes lancent rumeur et fausses informations. La tendance a désormais un nom : les « fakes news ».

Comme une trainée de poudre, le phénomène s’est suffisamment propagé sur Internet pour contraindre les médias traditionnels à répliquer. Nom de code ? Fact-checking. Les sites d’informations générales rivalisent d’inventivité pour proposer leur propre outil de vérification de l’information. Ainsi, Le Monde a lancé Décodex qui permet aux lecteurs de connaître le niveau de crédibilité d’un site. Les journalistes ne sont pas les seuls à faire front. Google, Facebook et consorts organisent depuis peu une riposte d’envergure. En décembre, le moteur de recherche annonçait la suppression de plusieurs résultats de recherche dont certains niaient l’existence de l’Holocauste. Début février, il avait d’ores et déjà effacé plus de 200 sites de sa plateforme publicitaire, Google’s AdSense. Facebook s’est aussi lancé dans la bataille en décidant toutefois de s’épauler. Ainsi, l’Allemagne est devenu le premier pays hors Etats-Unis a aidé le réseau social à réguler la diffusion de fausses informations sur la plateforme. En France, ce sont huit médias d’importance (dont Le Monde, Libération, BFM, l’AFP…) qui s’allient à la firme américaine pour combattre les fake news.

Publicité sur les réseaux sociaux : des chiffres et des craques

Plusieurs révélations montrent que Snapchat, Facebook ou Twitter utiliseraient leurs chiffres afin de gonfler l’audience de leurs campagnes publicitaires. Une perte de confiance pour les annonceurs ?

Il flotte comme un parfum étrange au-dessus de la Silicon Valley. Depuis quelques temps, les réseaux sociaux affinent leur stratégie digitale pour attirer davantage d’annonceurs sur leurs plateformes. Le mois dernier, Snapchat lançait de nouveaux outils de mesure à destination de leurs clients pour qu’ils puissent analyser l’efficacité de leurs campagnes vidéo sur Snapchat. Baptisé Moat, le dispositif leur permet de savoir si leurs contenus sont visionnés par des humains et non des robots ou si l’utilisateur active le son quand il regarde une publicité. L’entreprise d’Evan Spiegel a donc accéléré l’ensemble de son processus de mesure d’audience et ce dans un but bien précis : Snapchat cherche à doper ses revenus avant son entrée en bourse (IPO).

Valorisée entre 20 et 25 milliards de dollars, l’entreprise américaine est prête à tout pour réussir son IPO. Quitte à tricher. C’est en tout cas l’avis d’un ancien employé de Snapchat qui dans la foulée des nouvelles informations dévoilées par son ancienne boîte, révèle qu’elle gonfle les chiffres de ses utilisateurs. Motif ? Obtenir une valeur majorée lors de son IPO. Le jeune employé également passé par Facebook se serait fait licencier de Snap pour avoir refusé de participer à ce qu’il appelle « des activités illicites ». Des pratiques qui, volontairement ou pas, commencent à se répandre dans le secteur du digital aux États-Unis. Peu avant Noël dernier, c’est Twitter qui annonçait un bug dans le calcul de ses données publicitaires sur la vidéo : sur Android, l’application aura gonflé les chiffres de 35%. Plus tôt dans l’année, Facebook confiait également que ses résultats avaient fait l’objet d’inexactitudes. Une curieuse réaction en chaîne qui appelle une question : peut-on encore faire confiance aux réseaux sociaux lorsqu’ils calculent eux-mêmes leurs données ?

Le native advertising : la publicité « nouvelle génération »

Face au nombre croissant d’internautes qui utilisent des bloqueurs de publicité, le marché publicitaire français semble se diriger vers plus de qualité et de transparence au moyen du native advertising.

Les chiffres sont sans appel. Aujourd’hui, 36% des Français utilisent un bloqueur de publicité, un chiffre en croissance de 12% depuis janvier et qui concerne aujourd’hui 50% des 16-34 ans. Mais tandis qu’une personne sur deux souhaiterait voire moins de publicités répétitives, la publicité en ligne pourrait se réadapter autour du native advertising. En plein essor depuis 2012, cette « publicité nouvelle génération » a pour objectif de remettre l’utilisateur au centre de la campagne publicitaire en lui proposant un contenu mieux ciblé et de meilleur qualité. Selon ses adeptes, le native advertising s’articule même sur des principes tels que le story-telling, le divertissement, l’interactivité et la transparence.

Le native advertising est aussi le résultat d’une convergence entre annonceurs, agences, médias et régies qui travaillent de façon beaucoup plus concertée en réfléchissant ensemble sur le type de contenu et son intégration afin de créer des campagnes intelligentes. Selon une étude menée aux Etats-Unis en 2016 par l’INMA (International News Media Association) et le NAI (Native Advertising Institute) montre que la réception de cette publicité nouvelle génération est plutôt bonne. 76% des lecteurs interrogés l’acceptent. Pensé sur plusieurs formats (le texte, la vidéo ou les contenus multimédias), le native advertising permettrait aux annonceurs de se crédibiliser auprès des internautes en induisant un meilleur engagement. Sur le terrain des réseaux sociaux, Snapchat a même développé une plateforme publicitaire afin de faciliter la création et la diffusion de contenus sponsorisés. Le réseau social se chargera d’évaluer la qualité des pubs avant de les diffuser. L’ultime preuve que le marché publicitaire sur le Web est en train de se diriger vers plus de qualité et que la publicité traditionnelle est peut-être en train de connaître ses dernières heures.

Fonctionnalités des réseaux sociaux : la concurrence à son paroxysme

La concurrence de plus en plus féroce pousse les réseaux sociaux à multiplier les fonctionnalités, au risque de s’inspirer en grande partie des innovations des autres. Au sein de cette dynamique, Facebook semble plus décidé que les autres.

Il semblerait qu’une étrange compétition soit en train de gagner le monde des réseaux sociaux. Alors que les nouvelles plateformes pullulent, les grosses têtes du digital telles que Facebook, Snapchat, Amazon ou LinkedIn ajoutent sans cesse de nouvelles fonctionnalités à leur système, quitte parfois à singer les innovations de leurs concurrents. À ce jeu de la transformation, c’est Facebook qui fait preuve de plus d’allant. Ce mois-ci, le réseau social aux 1,7 milliards d’utilisateurs a annoncé le lancement de Flash, une nouvelle application mobile à destination des pays émergents qui permet de partager des photos et des vidéos éphémères. Depuis quelques temps, des fonctionnalités qui rappellent celles de Snapchat ont fait leur apparition sur Messenger, Instagram ou WhatsApp (toutes propriétés de Facebook, ndlr). Tout récemment, Instagram a annoncé le lancement de deux nouveautés : les vidéos en live dans les stories et le partage de photos et de vidéos éphémères en messages privés.

Facebook s’inspire aussi d’autres modèles bien connus du Net. Le mois dernier, le réseau social annonçait son entrée dans le commerce en ligne avec « Marketplace ». Présentée comme « une extension naturelle », la fonctionnalité s’appuiera sur les informations personnelles de ses utilisateurs qui pourront par la même affiner la stratégie commerciale des annonceurs. Cette nouvelle orientation concurrence directement des sites comme Le Bon Coin ou Craigslist, leader de la vente en ligne aux Etats-Unis. Sur le long terme, la Marketplace de Facebook pourrait même inquiéter des sites comme eBay ou Amazon puisque l’objectif est de devenir une plateforme de commerce en ligne traditionnelle. Enfin, l’entreprise de Mark Zuckerberg a présenté un nouvel onglet baptisé « Offres d’emploi » qui pourrait faire de l’ombre à LinkedIn. Les entreprises peuvent publier une annonce et côté candidat un bouton « postuler » est disponible. Facebook compte également bénéficier de sa base de données utilisateurs pour à la fois aiguiller les entreprises vers les meilleurs candidats mais aussi rendre l’utilisation de la plateforme beaucoup plus simple d’utilisation.

Facebook : seul contre tous ?

Facebook a fait l’objet de toutes sortes d’accusations aux lendemains des élections américaines. Fausses informations, consensualisme, mauvaises analyses statistiques… si certaines sont fondées, il est difficile d’accuser le réseau de tous les maux de la société.

Les élections américaines ont provoqué le désarroi d’un grand nombre d’Américains, choqués de la victoire de Donald Trump aux élections du 8 novembre dernier. Dès le lendemain, ces derniers ont donc cherché les coupables de ce résultat que personne n’avait vu venir. Sur le banc des accusés ? Les médias, les instituts de sondage mais aussi Facebook. Effectivement, le réseau social aurait indirectement favorisé l’élection du magnat de l’immobilier en laissant circuler de fausses informations sur la plateforme. Le Pape qui appelle à voter pour Donald Trump ou Wikileaks qui confirme qu’Hillary Clinton a bien vendu des armes à Daech sont des informations aussi fausses que largement partagées sur le réseau social pendant les semaines qui ont précédé l’élection présidentielle américaine. De la même manière, le réseau social est aussi critiqué à cause de « ses bulles de filtres ». Via son algorithme, Facebook créerait des bulles au sein desquelles les utilisateurs verraient systématiquement le même type d’informations.

Ils sont nombreux à qualifier ce raisonnement de « simpliste ». Comme Mark Zuckerberg le dit lui-même, ce serait accordé trop d’importance au réseau social en termes d’expression et de formation des idées. Alors que la polémique dégonfle, le patron de Facebook a aussitôt fait l’objet de nouvelles accusations. Premièrement, son média aurait « tué » deux millions de personnes à cause d’un bug du « service de commémoration ». En d’autres termes, des messages de condoléances adressées à certains comptes se seraient retrouvés sur d’autres profils dont les utilisateurs étaient bien vivants…Deuxièmement, Facebook se serait à nouveau trompé dans le calcul de ses audiences publicitaires, en surestimant de plus de 50% le nombre de visiteurs uniques et en sous-estimant le nombre d’utilisateurs qui consultent des vidéos. Si certains accablent le réseau social qui n’est pas à sa première erreur de chiffres, d’autres minimisent sa responsabilité en affirmant que le vrai problème se trouve ailleurs : nous ne devrions pas laisser Facebook mesurer ses propres performances ni en faire le seul acteur qui contrôlerait tout un écosystème.

Intelligence artificielle et marketing : les robots contre les humains ?

Alors qu’au Japon, une entreprise vient d’embaucher un robot à la tête de ses équipes créatives, une question se pose : quel futur pour les emplois dans le marketing face à la montée en puissance de l’intelligence artificielle ?

Ce n’est plus de la science-fiction. Au Japon, une filiale du groupe Mc Cann a recruté un robot à la tête de ses équipes créatives. Le témoignage éloquent que l’intelligence artificielle est en train de redéfinir la place de l’homme au sein de l’entreprise. L’anecdote montre aussi que la robotique n’est pas simplement dévolue à des tâches techniques telles que les travaux manuels, l’analyse de données ou l’automation. Elle est aussi capable de penser de véritables campagnes de communication à partir d’éléments et d’algorithmes complexes.

Qu’en est-il pour le secteur du marketing ? Fort de l’avancée de la technologie, les possibilités sont multiples. Elles sont effrayantes ou excitantes selon les experts. D’aucuns prédisent que l’intelligence artificielle marquera une révolution dans le secteur à une époque où les investissements français en publicité programmatique bondissent de 61%. Sur un horizon de 5 à 10 ans, certains estiment que les humanoïdes seront capables de traiter des millions d’informations en temps réel voire même de les personnifier. Les potentialités du marketing de demain en seraient décuplées. Mais quid du métier de marketeur ? La question divise. D’un côté, beaucoup alertent sur la menace de destruction d’emploi d’un système robotique plus efficace que les humains. De l’autre, les optimistes se veulent rassurant, en soulignant que les métiers d’avenir se concentreront davantage sur les stratégies et la créativité. Seul l’avenir nous le dira.

Mesure de la publicité en ligne : un problème de taille ?

Tandis que Google et Facebook reconnaissent des problèmes dans la mesure des statistiques  de leurs vidéos, la réflexion sur l’évaluation des données digitales en matière de pub pourrait bien connaître un grand changement.

Et si les géants de la publicité étaient en train de faire leur révolution ? Récemment, le Media Rating Council, l’organisation en charge du contrôle de la qualité des mesures d’audience aux Etats-Unis, a suspendu l’accréditation de deux outils publicitaires de Google. Motif ? La manière dont l’entreprise calcule ses chiffres n’est pas représentative. Dans un aveu de contrition assez rare, la responsable de la publicité de Facebook, Carolyn Everson, a également confié que le réseau social avait commis une erreur dans la mesures de l’audience de ses vidéos publicitaires.

Google épinglé, Facebook qui s’excuse… Tout porte à croire que l’évaluation des données digitales en matière de publicité suscite pas mal d’interrogations chez les géants du Web. Raison pour laquelle certains groupes ont d’ores et déjà proposé à leurs annonceurs de s’émanciper des indicateurs classiques de performances de la publicité en ligne. Première idée : mesurer la publicité à l’attention. Tandis que beaucoup d’éditeurs français ne jurent encore que par la visibilité des impressions, certains médias britanniques comme le Financial Times ou The Economist ont proposé à leurs clients d’apprécier la portée d’une campagne publicitaire à l’attention et à la visibilité que l’Internaute lui donne. Des paramètres qui ne sont pas toujours simples à définir puisque ladite visibilité n’est pas toujours corrélée à l’attention d’un utilisateur. Quoi qu’il en soit, pour beaucoup, cette réflexion sur la mesure des données digitales est un premier pas vers plus de qualité. Certains rappellent même que YouTube et son format appelé « Trueview »  – où l’annonceur ne paie que quand la publicité est entièrement vue – va dans le sens de l’histoire. Reste à savoir si les annonceurs seront enclins à sortir des indicateurs de performance qui déterminent depuis toujours leur stratégie d’investissement.

Réseaux sociaux : quand les médias font dans le (tout) social

Alors que Minute Buzz vient d’annoncer la fermeture de son site pour tout miser sur les médias sociaux, les grands groupes français se penchent sérieusement sur l’impact des réseaux sociaux pour produire de l’info.

La vidéo a des allures de révolution. Sur son site qui n’existera donc plus, Minute Buzz a diffusé une vidéo qui clame que l’avenir de l’information sera tout entier réservé aux médias sociaux. En clair : plus d’articles et plus de site physique. En 2020, l’info ne passera qu’au travers des vidéos publiées sur les réseaux sociaux. Si vous avez du mal à le croire, Minute Buzz vous assure que « les usages ont changé » et que la génération de demain – les fameux Millennials – consomment d’ores et déjà leurs contenus exclusivement sur Facebook, Snapchat, Instagram, YouTube et Twitter. Minute Buzz, qui revendique toucher 2 jeunes Français sur 3, a donc décidé de fermer son site et de tout miser sur les réseaux sociaux.

Un choix fort mais pas si fou si l’on remarque la tendance que suivent plusieurs médias ou personnalités françaises. Petit tremblement de terre dans le monde du blog de mode, l’influenceuse  Betty Autier a fermé son blog pour se consacrer aux réseaux sociaux. À la rentrée, c’est une brochette de médias français (L’Équipe, Le Monde, Vice, Melty, Konbini, Paris Match) qui ont fait leur apparition sur Snapchat Discover, déjà présenté comme « le kiosque des temps modernes » par le patron de Melty. Résultat ? Un pari gagné puisque chaque marque a réussi à développer son audience grâce à un mélange d’info et de divertissement. Melty, c’est 1 à 2 millions de visiteurs chaque jour, Konbini touche quant à lui 500 000 personnes… Le Monde dont Snapchat n’est a priori pas vraiment l’espace d’expression le plus évident revendique 200 000 lecteurs par jour sur Discover et prouve bel et bien que les médias sociaux sont une perspective d’avenir pour les groupes traditionnels de presse. Sur Snapchat, pas de longues enquêtes ni d’entretien fleuve. Les équipes de 6-7 personnes dédiées à l’alimentation des Discovers utilisent conjointement textes et images pour rejoindre leur lectorat. Et si c’était ça, la révolution qu’anticipe Minute Buzz dans sa vidéo ?

Vidéos : Facebook part en live

Les fonctionnalités qui permettent de diffuser des vidéos en live fleurissent sur Facebook et il se pourrait qu’on les retrouve très vite sur Instagram. Jusqu’à en faire un modèle de référence ?

C’est inédit. Pour la première fois, une guerre a été diffusée en direct sur Facebook. Un groupe média kurde a couvert l’intervention des forces irakiennes et kurdes dans l’opération militaire qui vise à reprendre la ville de Mossoul à l’État islamique. Avec Facebook Live, les Internautes ont désormais la possibilité de commenter les manœuvres dans les commentaires, d’arrêter ou de reprendre le direct… C’est une première pour le réseau social qui témoigne de la grande importance qu’il a conféré à ces vidéos live qui rassemblent de plus en plus d’Internautes et qui place Facebook un peu plus au centre de la diffusion d’une information complètement réinventée.

L’entreprise de Mark Zuckerberg a fait un pari : que tout le monde se mette au live. Pour ce faire, elle a produit une campagne de communication à grande échelle aux Etats-Unis et au Royaume-Uni afin d’expliquer et de sensibiliser ses utilisateurs à Facebook Live. Certains, qui se filment déjà en train de faire du sport ou de savourer un weekend à l’océan, pourront également profiter de la mise à jour de ce nouveau programme. Depuis quelques semaines, il est en effet possible d’annoncer le commencement du direct et de le planifier. Ainsi, les utilisateurs ou les médias pourront effectuer un vrai travail de promotion sur leur audience en donnant des rendez-vous. Autre symbole de l’importance de ces vidéos en direct : Instagram serait en train de tester une toute nouvelle fonctionnalité qui permettrait à certains de ses utilisateurs de diffuser des live. Sur l’application, ces vidéos disposeront de la même portée que les Stories et seront reconnaissables au bandeau rouge que l’on retrouve également sur Facebook. Quoi qu’il en soit, le live s’impose de plus en plus comme un mode de diffusion référence sur les réseaux sociaux.