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Données personnelles : quelle est la loi du marché ?

La vente des données personnelles des utilisateurs des réseaux sociaux a créé un véritable écosystème sur le Net. Un marché dont il est pour l’heure extrêmement difficile d’apprécier la valeur.

L’adage est bien connu : « Si c’est gratuit, vous êtes le produit ». Au fil du temps, le nombre gargantuesque de données personnelles collectées par les réseaux sociaux et autres sites qui fonctionnent sur un système algorithmique ont crée de toutes pièces un immense écosystème. En clair, un business dans lequel vos actions sur le web (un like, un commentaire, un post) vont être utilisées par les annonceurs afin qu’ils précisent leur stratégie d’investissement. Le business est devenu tellement important qu’il constituerait désormais l’une des principales sources de revenu sur Internet. Votre sexe, votre âge, votre domicile, le prêt que vous venez de contracter voire même la prochaine naissance de votre enfant sont autant d’informations susceptibles de faire les affaires d’entreprises.

Aujourd’hui, le constat est devenu tellement évident qu’il a provoqué la méfiance des utilisateurs. Aussi, d’une extension de Chrome qui révèle « ce que Facebook sait de vous » à un simulateur qui vous permet de savoir combien valent vos données personnelles, il semblerait que de plus en plus de citoyens s’intéressent à la grande ordonnance des données numériques. Exemple éloquent, cet ancien trader qui a inventé une plateforme de courtage destinée aux Internautes qui veulent vendre leurs informations personnelles. L’idée ? Redonner aux gens le pouvoir sur leurs données. Certaines sources estiment qu’une personne lambda pourrait gagner entre 1500 et 7000 euros chaque année en vendant ses informations directement à une entreprise. Le problème reste que la valeur de ces données est extrêmement difficile à calculer. On sait d’ores et déjà que les professionnels du marketing achètent et vendent les données des utilisateurs par paquet ou que ce qui est unique a tendance à être survalorisé. Quoi qu’il en soit, si un nouveau marché a indubitablement émergé de la vente des données personnelles sur Internet, reste à savoir comment il sera régulé et comment seront représentés physiquement la valeur de ces informations. Difficile pour l’instant de voir clair dans des lignes de codes

WhatsApp se fait une mauvaise pub

En annonçant qu’elle allait se tourner vers la publicité, l’application a attisé la foudre de ses utilisateurs.

Le vent tourne chez WhatsApp. Et il est particulièrement violent lorsqu’il s’agit de rentrer dans une nouvelle stratégie de monétisation. L’application au milliard d’utilisateurs a mis à jour, le 25 août dernier, ses conditions d’utilisation. Elle précise qu’elle partagera désormais les numéros de téléphone de ses utilisateurs avec Facebook et qu’elle permettra aux entreprises d’envoyer des messages directs aux consommateurs. Ce revirement est le résultat d’une réflexion sur les nouvelles pistes de monétisation entamée il y a plusieurs mois. Mark Zuckerberg avait d’ailleurs annoncé les mêmes intentions pour Messenger, l’application de messagerie de Facebook.

Aujourd’hui, WhatsApp reste encore flou sur plusieurs points et ne précise pas encore de quelle manière les entreprises s’intègreront aux fils de discussion par exemple. Mais pour les Internautes, les intentions sont suffisamment claires pour vivre ce changement comme un abandon de la politique initiale de l’application. En effet, l’application a bâti son succès sur la protection de la vie privée de ses utilisateurs et en tournant le dos à la pub. Sur Twitter, la colère des gens ne s’est pas faite attendre. Certains allant même jusqu’à parler du boycott de WhatsApp pour préférer d’autres services comme Signal ou Telegram. Cela dit, il est possible de refuser que vos données personnelles soient échangées avec Facebook. Vous avez 30 jours pour interdire leur transmission, juste avant d’accepter les nouvelles conditions d’utilisation. Cela suffira-t-il ?

Facebook Messenger fait un nouveau pas vers la relation-client

En annonçant une nouvelle mise à jour de Messenger qui permet un système de paiement intégré, Facebook offre aux marques un nouvel outil pour interagir directement avec leurs clients.

C’est une nouvelle qui risque de grandement simplifier la relation entre Facebook et les publicitaires. Le 12 septembre dernier. Mark Zuckerberg a annoncé une mise à jour de la messagerie instantanée Messenger. Nouveauté ? Prévoir d’autoriser le paiement direct sur l’application via des chatbots (robots conversationnels). Autrement dit, le consommateur pourra effectuer des achats directement sur Messenger sans être redirigé vers un site tiers. Cette annonce s’inscrit dans une logique assumée par Facebook qui, au moins depuis début 2015, cherche à faire de la messagerie instantanée un véritable canal de relation client. Messenger offrait déjà la possibilité aux marques de créer des applications et des bots dédiés à la relation client. Aujourd’hui, on peut compter plus de 34 000 robots conversationnels sur la plateforme. Le système de paiement intégré quant à lui était déjà la marque de fabrique de WeChat, l’équivalent chinois de Messenger, depuis plusieurs années.

Facebook Messenger est donc en passe de devenir l’écosystème le plus actif de Facebook avec ses plus d’un milliard d’utilisateurs. L’enjeu est aussi  important pour les marques qui peuvent désormais diffuser leurs offres, discuter directement avec leurs clients et leur permettre d’avoir une expérience de paiement intégré. C’est, selon beaucoup, un grand pas en avant dans la jeune histoire du commerce conversationnel. Reste aux annonceurs de se montrer créatifs pour investir de la meilleure manière possible ce nouveau mécanisme.

Le Mobile : entre canal de communication et e-commerce

La consommation digitale est désormais majoritairement mobile, elle représente 50% du temps passé par les utilisateurs contre 32% pour les desktops et 9% pour les tablettes.  Selon comScore le temps passé sur des plateformes e-commerce est aussi plus important sur mobile que sur desktop.

Cependant les dépenses réalisées par les consommateurs sur mobile ne représentent que 16% des achats e-commerce.

Le mobile est d’avantage utilisé comme canal de communication plutôt que de support de vente. Il permet de guider le consommateur sur d’autres plateformes plus naturelles pour la finalisation d’une transaction.

Néanmoins le m-commerce peut-il être considéré comme un canal en devenir ?

Selon Franck Lewkowicz, Directeur Général France de Quantcast, en 2018 le mobile représentera à lui seule une part plus importante du temps passé sur internet que tous les autres devices réunis.

De plus les consommateurs sont plus sensibles à une publicité lorsqu’elle est bien ciblée. Nike, par exemple, a lancé l’application e-commerce SNKRS qui a dépassé le traffic de l’e-shop dès son lancement. La multinationale a réussi à proposer un contenu personnalisé en y apportant un lien social (l’application connecte les consommateurs entre eux) et ce sans paraître intrusif (chacun est libre de la télécharger).

Le mobile est le device personnel par excellence : une publicité mal ciblée peut vite paraître intrusive et c’est là l’enjeu pour les entreprises qui se doivent de rendre l’acte d’achat le plus naturel possible.

Le digital pousse la TV à se réinventer

De plus en plus de diffuseurs adaptent leurs programmes sur smartphones et parient sur les réseaux sociaux pour rencontrer une audience capitale : les jeunes.

Un grand événement vécu sur un petit écran. Lors des Jeux Olympiques de Rio, la diffusion de la compétition sur smartphone a connu un grand succès. Preuve en est, l’application Francetvsport a été téléchargée près de 700 000 fois. À quatre jours de la fin des Jeux, plus de 100 millions de vidéos avaient été vues sur l’ensemble des plateformes de la chaîne publique. Car, en plus d’adapter son offre sur mobile, le groupe France Télévisions a aussi décider de miser sur la multiplicité des supports de diffusion, en choisissant notamment les réseaux sociaux.

Ainsi, Facebook Live, Twiter, Instagram ou Snapchat sont autant d’applications que les canaux de diffusion des JO ont choisi d’investir pour s’adapter aux nouveaux usages de leurs audiences, et précisément les plus jeunes. Mais le phénomène s’observe bien au-delà des Jeux. Selon plusieurs études menées principalement aux Etats-Unis, la génération des millennials délaisse de plus en plus la télé pour se suspendre aux fils d’actualités des réseaux sociaux. Une tendance qui exhorte les diffuseurs ainsi que les annonceurs à adapter leurs offres pour rencontrer cette audience dite « digital native » là où elles se trouvent : c’est à dire sur leur téléphone.

SnapChat – Amélioration du ciblage

Bonne nouvelle pour les entreprises : le ciblage du réseau Social SnapChat va être optimisé.
Aujourd’hui, il est possible de cibler ses publications en fonction de 6 critères :
– l’âge
– le genre
– la localisation
– le système d’exploitation mobile
– l’opérateur mobile
– l’affinité avec certains contenus

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Un nouveau critère de ciblage s’ajoute à la liste : les centres d’intérêts.
SnapChat souhaiterai même proposer aux annonceurs ce nouveau ciblage au cours du 3e trimestre 2016.

On attend avec impatience de voir ce que cette nouvelle fonctionnalité de ciblage va donner, sachant qu’un des objectifs de SnapChat est de pousser aux utilisateurs du contenu qui leur semble pertinent.

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Instagram – C’est pas beau de copier…

Vous avez sans doute dû l’apprendre sur les internets, mais Instagram lance une nouvelle fonctionnalité qui s’inspire lourdement de Snapchat…

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Cette nouvelle fonctionnalité, dispo sur iOS et Android, permet aux utilisateurs d’Instagram de personnaliser leurs photos et vidéos à l’aide de dessins ou de smileys.

Là, vous pensez que ce n’est pas vraiment du copiage, car tout le monde s’y met, même Twitter avec ses autocollants…

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Mais ce n’est pas tout, ces photos et vidéos sont ensuite conservées pendant vingt-quatre heures. Tiens, tiens, des publications éphémères, ça ne vous rappelle rien ?

Comment ça fonctionne ?

Et bien, comme Snapchat 🙂 Ces stories peuvent êtes cachées à certains followers, car il est possible (sous chaque photo ou vidéo) de décocher les noms de ceux à qui l’on ne souhaite pas montrer un contenu.
Tout comme SnapChat il n’y a ni like ni partage des stories, mais uniquement des réponses via Instagram direct, la messagerie de l’application.

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Twitter – Quand obtenir un compte certifié devient facile…

Avant

Depuis 2009, Twitter proposait à certains comptes « influents » le statut de certifié, pour éviter les usurpations d’identité. cette fonctionnalité représentée par un badge bleu à côté du nom avait même d’ailleurs été copiée par d’autres plateformes, dont Facebook.
Jusqu’à présent, les conditions d’accès pour obtenir ce badge étaient plus que floues…

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Maintenant

Il est désormais possible de réclamer la certification de votre compte directement, via un formulaire dédié accessible ici : verification.twitter.com.
Cependant attention, il existe plusieurs conditions indispensables à l’obtention d’un compte certifié. Vous devez notamment paramétrer :
– Un numéro de téléphone
– Une adresse email valide
– Une biographie
– Une photo de profil
– Une date d’anniversaire (sauf si le compte est celui d’une organisation)
– Un site web
– Vos tweets doivent être publics

Facebook messenger : 1 milliard d’utilisateurs

Depuis 2014, la messagerie instantanée du réseau social a gagné 500 millions d’utilisateurs. Un chiffre qui semble tout à fait normal lorsque l’on se souvient qu’en 2014, Mark Zuckerberg avait décidé d’imposer cette plateforme à tous les utilisateurs de Facebook.

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Début 2016, le réseau social annonçait 800 millions d’utilisateurs sur sa messagerie instantanée. Facebook Messenger aura donc attendu six mois pour atteindre le milliard à la mi-juillet.
Mais Facebook Messenger ne compte pas s’arrêter là et continue à diversifier son activité.

Il faut notamment surveiller de près le bot (ou robot conversationnel), véritable outil de relation client qui va se propager très rapidement.

Twitter – Le dashbord est arrivé !

05Il est désormais possible de mieux gérer vos comptes Twitter grâce à son nouveau dashboard, accessible ici : https://dashboard.twitter.com.

Pour commencer, vous devez définir le profil de votre entreprise via les 6 catégories qui vous sont proposées.
Ensuite, il faut créer le flux « About you » qui permettra au dashboard de trier les publications vous concernant. C’est configuré !

Sur la page principale, vous accédez au flux « About you » fraîchement créé. Deux autres flux sont disponibles : vos tweets et votre timeline.
Un bouton « Edit » permet de modifier votre flux « About you ».

L’onglet Create

En utilisant cet onglet, vous pouvez publier un tweet ou bien le programmer. Une pratique qui va réjouir tous les CM. On peut enfin programmer directement sur Twitter 🙂
Vous retrouverez donc dans cet onglet la liste des tweets programmés ainsi qu’un calendrier.