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Facebook – encore du nouveau dans l’algorithme…

N’en déplaise à certains, Facebook revoit son algorithme au détriment des marques… En effet, ce sont les publications des amis proches qui seront désormais privilégiées, ce qui rendra les posts des pages de marques moins apparents.

Une décision sans doute prise pour éviter que Facebook ne devienne un simple agrégateur de contenu.
« Nous prévoyons que cette mise à jour pourrait entraîner une baisse du trafic pour certaines pages », a reconnu Lars Backstrom, directeur de l’ingénierie au sein de la firme de Menlo Park.

Le réseau social précise que la baisse du reach dépendra des habitudes des fans :
– Si vous obtenez un reach élevé grâce aux partages et aux interactions de vos fans, vous ne devriez pas trop être impacté.
– Si la majorité de votre reach est directement lié à vos publications (et non aux partages), votre reach va drastiquement diminuer.

Applications : trop c’est trop

Le marché des applications souffre de saturation et contraint Google et Apple de s’adapter à de nouveaux modèles. Même chose pour les marques ?

Et si le marché de l’appli était plié ? Une étude publiée récemment montre que les mobinautes installent de moins en moins d’applications sur leur téléphone. Et constate une baisse de plus de 20% du nombre de téléchargement. De plus, un utilisateur moyen garde douze apps en moyenne dans son smartphone pour, au final, n’en utiliser que trois.

En cause : le trop grand nombre de produits développés qui engorgeraient les plateformes et ne laisseraient pas assez surgir les nouveautés les plus intéressantes. Du coup, Apple et Google ont mûri un plan de curation qui fluidifierait le trafic des applis et suggérerait celles qui feront vraiment la différence.

Pour ce faire, les deux géants du Web compte changer leur modèle de rémunération pour les développeurs. Ainsi, le prélèvement sur les revenus générés par les Apps passerait de 30% à 15%… seulement si l’appli en question parvient à séduire des clients pendant plus d’un an. Il s’agit clairement d’encourager les développeurs à proposer des offres sous forme d’abonnements dans un marché qui pourrait dépasser les 100 milliards d’ici 2020. Des offres qui pourraient modifier également l’approche des marques, contraintes de s’adapter à ce nouveau marché. Elles pourraient tout aussi bien décider de quitter les appstores pour privilégier les plateformes conversationnelles régulées par des bots. Un virage à négocier, avec application.

Réseaux sociaux : humain, plus humain

Une nouvelle étude montre que les Français attendent plus de contact humain de la part des marques. Un enjeu déterminant à l’heure de la digitalisation des entreprises.

Davantage de contact humain. C’est ce qu’attendent les consommateurs français des rapports qu’ils entretiennent avec les marques, selon la nouvelle étude d’Acenture Strategy. 79% d’entre eux attendraient une relation moins déshumanisée qu’à l’heure actuelle. Ladite étude survient au moment où une autre enquête montre que le temps passés par les mobinautes sur les principaux réseaux sociaux – Facebook, Twitter, Instagram et Snapchat – est en train de baisser. Les gens sont-ils déjà lassés du digital ?

Difficile à dire. Il serait trop tôt pour savamment expliquer la baisse de fréquentation via mobile sur les réseaux sociaux. Mais une autre tendance pourrait au moins permettre d’appréhender le phénomène. Pour une majorité de consommateurs, les contacts humains demeurent un élément déterminant. 58% des Français pensent encore que le magasin est le meilleur endroit pour obtenir un service personnel et 44% préfèrent se rendre sur place avant de commander sur Internet. S’il reste essentiel dans l’expérience client, le digital ne doit donc pas déshumaniser la relation entre les clients et les vendeurs.

Un enseignement capital pour les annonceurs au moment où l’on insiste beaucoup sur l’automatisation des plateformes via l’utilisation de robots. Reste à savoir comment faire coexister la transformation digitale des marques avec le désir d’humanisation des clients. Quoi qu’il en soit, il semble que l’enjeu de demain soit bel et bien l’humain.

3D et réalité virtuelle : Snapchat prend du relief

L’application va bientôt donner la possibilité à ses utilisateurs de faire des selfies en 3D. Avant de voir plus loin et de s’attaquer à la réalité virtuelle.

Snapchat voit le monde encore un peu plus grand. Après avoir dépassé Twitter en nombre d’utilisateurs, l’application de partage de photos a discrètement racheté, il y a deux mois, la startup Seen, spécialisée dans le format 3D. Ainsi, les 150 millions d’utilisateurs actifs quotidiens pourront bientôt bénéficier d’une nouvelle catégorie de filtres. Il suffira de scanner son visage pour créer un selfie en 3 dimensions. Cette première intrusion dans l’univers du relief témoigne également du souhait de l’entreprise d’investir dans la réalité virtuelle.
Prochainement, l’application permettra à ses utilisateurs de visionner des photos en réalité virtuelle grâce à une paire de lunettes adéquate. En 2014, la firme aux messages éphémères avait déjà mis la main, dans la plus grande discrétion, sur Vergence Labs, une jeune pousse spécialisée dans la fabrication de lunettes connectées.

Au-delà de l’expérience de l’utilisateur, les marques commencent aussi à utiliser les nouvelles fonctionnalités de Snapchat dans leur communication. Ainsi, Twentieth Century Fox avait organisé la promo de son dernier X-Men au moyen de ses nouveaux filtres. L’application espère rendre la gestion de cette nouvelle fonctionnalité la plus simple possible. Contrairement à Holosens de Microsoft ou Tango de Google, le format 3D ne nécessitera ni capteurs, ni caméra supplémentaires.

Intelligences artificielles : quel futur pour les robots ?

Après avoir eu bonne presse, les intelligences artificielles nourrissent des inquiétudes parmi la communauté scientifique. De quoi influencer les plateformes automatisées de discussion ?

Ce n’est plus un scénario de science-fiction. En mars dernier, une intelligence artificielle (IA) nommé DeepMind a battu le meilleur joueur de jeu de go du monde. Ce n’est qu’un jeu, mais c’est suffisamment remarquable pour inquiéter certains spécialistes qui craignent une mauvaise utilisation des IA. C’est le cas de Laurent Orseau, de Google DeepMind et Stuart Armstrong de l’Université d’Oxford qui ont mis au point un système de neutralisation de l’IA pour éviter une catastrophe. Ainsi, les recherches des deux scientifiques explorent une méthode afin de faire en sorte qu’un surveillant, humain ou automatique, puisse interrompre l’activité d’une machine à tout moment via « un gros bouton rouge ».

Quelles sont les craintes fondées quant à un possible dérèglement de l’IA ? Elles sont floues. C’est pourquoi ce bouton d’arrêt d’urgence s’apparente davantage à une mesure de prévention vis à vis d’esprits malins, pavés de mauvaises intentions. Avant la victoire de DeepMind, les IA avait plutôt bonne presse. On vantait leur capacité d’adaptation, le progrès qu’elle symbolisait mais aussi leur faculté à rendre des services. De tels robots sont désormais au cœur de la stratégie des marques sur l’amélioration des expériences clients, notamment les fameux chatbots de Messenger. Alors, les inquiétudes qui pèsent sur ces machines intelligentes pourraient-elles influer sur l’automatisation des plateformes de discussion ?

Tumblr se met aussi dans la vidéo en direct

La plateforme de blog Tumblr se lance aussi dans les vidéos en direct. Mais au lieu de développer sa propre fonctionnalité de live, Tumblr a préféré travailler avec des services proposant déjà cet outil :  YouNow, Kanvas, Upclose et YouTube.
Pour diffuser un live, il faudra donc utiliser une de ces application et ensuite partager sa vidéo en direct sur son compte. Ce n’est pas le système le plus simple, mais le rendu reste bien pensé :

  • La vidéo est intégrée comme n’importe quelle publication
  • Elles pourriont être re-bloggées
  • Elles resteront visibles même une fois le live terminé

Tout comme Facebook, Tumblr compte envoyer des notifications aux followers d’un compte lorsque celui-ci commence un live. On note également que la manière de « liver » sur Tumblr permet aussi de voir des vidéos en direct provenant de plusieurs sources sur un même service.

Engage, la réponse de Twitter pour les célébrités et influenceurs

Si la vidéo d’un utilisateur ayant plus de 8 millions d’abonnés avait fait sensation en montrant l’avalanche de notifications à la seconde, comment font des célébrités telles que Katy Perry, Justin Bieber ou Tailor Swift qui comptabilisent plus de 70 millions d’abonnés au minimum pour interagir avec leurs fans ?

A l’instar de Moments de Facebook, l’application Engage de Twitter est réservée aux personnes ayant un compte certifié par Twitter (célébrité, influenceur, personnage public). Cela leur permet de repérer rapidement quels sont les follows les plus importants, qui sont les fans les plus loyaux.

TwitterEngageFollowsMentions

Engage permet aussi de tracker et de récupérer les statistiques détaillées (données démographiques) autour de chacune des publications afin de mieux comprendre les réactions. De nombreux filtres sont à la disposition de l’utilisateur pour se repérer dans ces informations.

TwitterEngageStats

Twitter compte aussi intégrer par la suite Vine et Niche dans Engage. Mais pour le moment, l’application n’est disponible qu’aux Etats-Unis et sous iOS uniquement. Wait & see pour la France !

Twitter, les emojis et la publicité.

Quand même le mot de l’année selon l’Oxford Dictionary est un emoji, cela donne des idées à Twitter !

C’est par le biais d’un communiqué sur leur blog que Twitter annonce un nouveau système de ciblage publicitaire basé sur les emojis. Juste à temps avant la journée internationale des emojis le 17 juillet.
Choix d’autant plus pertinent car les utilisateurs de la plateforme y ont particulièrement recours afin de rester dans les plis des 140 caractères maximum de la plateforme sociale.

En attendant, pour lancer ces campagnes spécialisées, rien de plus simple, il suffit de contacter l’un des six partenaires officiels de Twitter : AdParlor, Amobee, HYFN, Perion, SocialCode et 4C.

Pinterest – le mal aimé qui fait des envieux

Quand on parle de réseaux sociaux, on ne pense qu’à Facebook, Twitter, Instagram et compagnie. Cependant, Pinterest n’est pas en reste et dispose d’une statistique qui ferait bien des envieux… du moins aux Etats-Unis !

Selon un extrait des tendances 2016 de Kleiner Perkins, plus de 55% des utilisateurs vont sur Pinterest pour chercher des articles à acheter.
Contre 12% du côté de Facebook et Instagram, 9% chez Twitter, 5% sur LinkedIn et seulement 3% des utilisateurs de Snapchat l’utilisent comme outil de shopping.

Comme le souligne Business Insider, ces chiffres peuvent être expliqués par le design du réseau social très axé autour des images.

Plus qu’à voir comment Facebook réagira face à ces insights. Sachant qu’il était d’ores et déjà prévu de refondre les pages des petits commerces afin qu’ils aient une meilleure présentation.
Mais, gageons que les bots Messenger seront des alliés de poids pour le développement e-commerce du leader des réseaux sociaux.

Instagram – La toute première campagne du réseau confiée à la France et inspirée par le luxe.

L’exclusivité et la French Touch sont les deux must-do / must-have de 2016. Quand Chanel organisait à la dernière Fashion Week un défilé « #Frontrowonly », Instagram lance sa première campagne publicitaire « #onlyonInstagram » en faisant la part belle à la créativité et à la France.

Le réseau d’inspirations s’offre les services d’une agence frenchie pour décliner sa campagne de communication sur le web, dans la rue et au cinéma cet été.

Un contenu à consommer de façon exclusive, seul devant son écran ou au premier rang à l’instar d’ un défilé de mode.

Une campagne qui s’annonce spectaculaire et très esthétique.